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Le texte suivant est tiré de Perspectives ; revue trimestrielle d’éducation comparée
(Paris, UNESCO ; Bureau international d’éducation), vol.
XXIV, n° 3/4, 1994 (91/92),
p.
553-575.
©UNESCO ; Bureau international d’éducation, 2000
Ce document peut être...
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Le texte suivant est tiré de Perspectives ; revue trimestrielle d’éducation comparée
(Paris, UNESCO ; Bureau international d’éducation), vol.
XXIV, n° 3/4, 1994 (91/92),
p.
553-575.
©UNESCO ; Bureau international d’éducation, 2000
Ce document peut être reproduit librement, à condition d’en mentionner la source.
HERBERT SPENCER
(1820-1903)
Brian Holmes1
Herbert Spencer était un amateur de talent.
Au regard de ses éminents contemporains, il ne
fut ni aussi précoce que J.
S.
Mill, le célèbre philosophe qui commença d’apprendre le grec à
l’âge de trois ans et n’avait que six ans lorsqu’il écrivit une histoire de Rome (Bain, 1882), ni
aussi cultivé que Charles Darwin et T.
H.
Huxley.
Spencer ne reçut pas une aussi bonne
éducation, au sens classique du terme, que Darwin, qui fréquenta Shrewsbury, école publique
réputée (Barlow, 1958), ou Huxley, qui étudia dans l’une des écoles privées les plus
renommées d’Angleterre (Bibby, 1959).
Pour autant, à une époque où l’enseignement publi
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