À une inconnue A toi l’inconnue. Toi qui ne me connais pas jusque-là Toi qui croisais mes chemins aux heures creuses Aux heures de pointes où tout hurlaient autour de moi Toi que je regardais passer élégante et majestueuse Longtemps, je me suis laissé...
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À une inconnue A toi l’inconnue. Toi qui ne me connais pas jusque-là Toi qui croisais mes chemins aux heures creuses Aux heures de pointes où tout hurlaient autour de moi Toi que je regardais passer élégante et majestueuse Longtemps, je me suis laissé porter par l’air coupable D’être la mêlée des choses et autres, somme toute Pour ne pas oser la causerie, oser la petite boutade Et le rire comme musique pour adoucir l’humeur du jour Je me souviens, mine de rien, de cette première fois Regard innocent d’un enfant qui vient juste de naître Se posant tendrement sur la vie comme c’était sur toi Des nuits et autres de genre qui ressemblent à l’infini Le rideau fait écran au réel qui ne s’est jamais accompli O toi que j’eusse rêvé, ô toi que je réinvente les nuits
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