Chroniques en mouvement par Jean-Paul Fargier Jusqu’à hier, je ne croyais pas aux fantômes. Seulement aux images. C’était ou l’un ou l’autre. Les deux en même temps, impossible. Depuis qu’à la Cinémathèque de Bercy j’ai vu pas passé ainsi. Le PCI, méfiant,...
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Chroniques en mouvement par Jean-Paul Fargier Jusqu’à hier, je ne croyais pas aux fantômes. Seulement aux images. C’était ou l’un ou l’autre. Les deux en même temps, impossible. Depuis qu’à la Cinémathèque de Bercy j’ai vu pas passé ainsi. Le PCI, méfiant, demanda à être 90 minutes de rushes de films tournés en mai et réglé par les Etats Généraux du Cinéma avant de juin 1968 par des opérateurs français et retrouvés, renvoyer les bobines. A Paris, on n’a pas le temps intacts, endormis, il y a un an sur les étagères de se pencher sur ces problèmes d’intendance, de d’une officine communiste italienne, je crois que banques, de chèques, tout s’improvisait. les images/fantômes existent et que ce sont, dans A la fin des évènements, les pellicules sont l’univers du cinéma, nos meilleurs amis, les seuls restées en Italie. Quelques mois plus tard, les Etats avec qui on peut parler sans se fâcher. Généraux n’existent plus, ayant accouché de la SRF Imaginez des kilomètres de pellicules, (Société d
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