Le passage semble amical, il y a des prises nettes, mais bientôt le boyau se resserre. Il se pousse et se tire, le tranchant d’un rocher racle ses reins, ses épaules, croche sournoisement les courroies de sa charge. Les aspérités sont endeuillées d’un...
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Le passage semble amical, il y a des prises nettes, mais bientôt le boyau se resserre. Il se pousse et se tire, le tranchant d’un rocher racle ses reins, ses épaules, croche sournoisement les courroies de sa charge. Les aspérités sont endeuillées d’un verglas méchant, qui glisse et dérape sous la main. C’est un cauchemar qui s’enroule et revient. Le lourd soufflet de la forge râle dans ses poumons. Il se verrouille des coudes et des genoux, cherche à se reconnaître, enchâssé dans la pierre. Si il reste trop longtemps la fatigue le prendra, il n’y aura pas de relais sauveur descendant vers lui. Il décrochera, tournoyant météore et son cri mangera le vent. Est-ce qu’il rebondira sur l’éperon rocheux loin au-dessous de lui ? Il faut se dégager de cette fissure piège, monter le long de l’arête cisaillée, le corps entièrement suspendu dans le vide. Il voit la dent de pierre qui lui permettra de faire le rétablissement. Elle est à quelques centimètres à peine. Il faut lâcher la prise et se p
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