«O LA PÉNURIE n recrute ». Sur l’im- mense zone logistique des Chesnes, en Nord Isère, la plus grande de France, les banderoles qui annoncent un besoin de salariés ont DE MAIN-D’ŒUVRE fleuri en ce printemps 2018. « On avait jamais vu ça, s’exclame Cécile...
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«O LA PÉNURIE n recrute ». Sur l’im- mense zone logistique des Chesnes, en Nord Isère, la plus grande de France, les banderoles qui annoncent un besoin de salariés ont DE MAIN-D’ŒUVRE fleuri en ce printemps 2018. « On avait jamais vu ça, s’exclame Cécile Michaux, déléguée générale du Pil’es qui fédère une centaine MENACE LA REPRISE d’entreprises de logistique et trans- ports du secteur. Oui, on ressent une pénurie de main d’œuvre. Et très fortement : environ 70 de nos entreprises sont en demande, beau- coup n’arrivent pas à pourvoir leurs besoins. Rien que sur notre zone, on estime que 500 à 1 000 postes en CDI sont à prendre. C’est comme ça dans toute la logistique en France. Encore pire dans les transports. » Interrogée, l’UIMM (Union des in- dustries et métiers de la métallurgie) par la voix de Thierry Uring, délé- gué général de l’Udimec (chambre de l’Isère), fait le même constat à l’échelle régionale : « nos besoins actuels sont estimés à 10 000 postes. Majoritairement des CDI : ce
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