Comme tout les soirs, je ferme la porte de mon humble commerce à clé et je me retourne pour observer l’immensité et l’attractivité de cette place que je traverse chaque jour et qui pourtant, m’émerveille toujours autant. En ce soir d’été, la place danse au...
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Comme tout les soirs, je ferme la porte de mon humble commerce à clé et je me retourne pour observer l’immensité et l’attractivité de cette place que je traverse chaque jour et qui pourtant, m’émerveille toujours autant. En ce soir d’été, la place danse au rythme de la sabar accompagné de son fameux neunde, tambour d'origine sénégalaise et qui, à chaque écoute, me fait voyager vers d'autres horizons. Ce soir là, l'ambiance est à la fête et c'est avec cette dernière impression que je rejoins ma petite famille avec laquelle je vis dans notre modeste et typique case diola. J'ai une femme sublime, du nom d'Aïcha et deux fils tout aussi merveilleux, Abou et Adama. Lorsque je rentre, le calme, qui se fait si rare dans notre « maison », me surprend et je suis alors détendu. Je décide alors de profiter de ce calme pour lire et m'endormir paisiblement en pensant à la journée qui m'attend demain. Après une nuit tranquille et reposante, je me vêtis de ma tenue de travail et pars pour une nouvelle
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