Paradoxalement paradoxale Les gares offrent une effusion. La paradoxale de la vie livrée à son paroxysme. Il y existe une chaleur particulière, celle des foules, de l'agitation. Une fourmilière grouillante qui, observée attentivement au microscope se...
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Paradoxalement paradoxale Les gares offrent une effusion. La paradoxale de la vie livrée à son paroxysme. Il y existe une chaleur particulière, celle des foules, de l'agitation. Une fourmilière grouillante qui, observée attentivement au microscope se décrypte avec patience. Il y a cette joie, ce bonheur exubérant et bruyant, éclatant, les rires, quelques larmes parfois, les grands éclats de voix et les sourires des retrouvailles. Les embrassades, les regards brûlants, impassibles et désireux. Il y a les questionnements, les gens pressés, qui marchent contre-courant d'un pas ferme, oreille collée au téléphone, parlant d'un ton plus ou moins sifflant et hargneux, trimballant leurs valises tandis-que la voix claire et platonique annonce le départ imminent d'un train, on y trouve ces regards malicieux, émerveillés, craintifs des première fois, cette magie excitante qui fait briller les yeux, mêlée à l'appréhension de se perdre, de se tromper, d’être trop en retard, trop en avance, cette ap
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