Qui ne prétend pas « aimer la nature » ? Pourtant, celleci est
presque devenue une abstraction pour les gens des villes et
même pour une majorité de pseudo campagnards soucieux de
leur gazon millimétré, de leur absence quasi totale de rapport...
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Qui ne prétend pas « aimer la nature » ? Pourtant, celleci est
presque devenue une abstraction pour les gens des villes et
même pour une majorité de pseudo campagnards soucieux de
leur gazon millimétré, de leur absence quasi totale de rapport
avec l'humus, la culture potagère saine, les insectes, les plantes
sauvages, la production et consommation locale. La raison en
est qu'ils ne veulent pas d'une existence sobre qu'ils associent à
la pauvreté, au misérabilisme. Ils préfèrent une vie facile,
pratique, et une nature « entretenue », propre, qui ne dérange
pas leur traintrain consumériste. Ils jouent les bons apôtres,
prétendent aimer leurs enfants, espèrent pour cette génération
le meilleur, mais ils ne les éduquent pas au radical respect de
l'environnement et donc d'autrui. En attendant leurs égoïstes
et hypothétiques bonheurs matérialistes futurs, notre
environnement est à bout de souffle, tout comme notre
économ
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