Non pas le « naming » ou l’accumulation d’œuvres d’art, mais la vraie philanthropie. Le don sans retour égotique de son argent, son énergie et ses talents d’organisateur, pour aider les plus pauvres. Il viendra un jour, probablement assez proche, où ceux...
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Non pas le « naming » ou l’accumulation d’œuvres d’art, mais la vraie philanthropie. Le don sans retour égotique de son argent, son énergie et ses talents d’organisateur, pour aider les plus pauvres. Il viendra un jour, probablement assez proche, où ceux des 1 826 milliardaires mondiaux qui n’auront pas, à l’instar de Warren Buffett ou Bill Gates, promis de léguer au moins la moitié de leur fortune avant leur mort seront pointés du doigt comme les vrais « losers » de l’économie mondiale. Ceux qui ont tellement peur pour eux-mêmes qu’ils préfèrent tout mettre de côté. Le loser, au xxie siècle, ce sera l’Avare de Molière. L’oncle Picsou de Walt Disney. Celui qui, à l’instar des pharaons d’Égypte, voudra se faire enterrer avec son or. Les winners sont déjà connus : aux États-Unis, on les trouve du côté des près de 200 signataires du « Giving Pledge1 ». Et dans le monde entier, le prince de la philanthropie est aujourd’hui un Saoudien : le prince Alwaleed bin Talal, qui a annoncé le 1er
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