Interview de Nino Haratischwili à propos de son roman La Huitième vie (Pour Brilka) La Huitième vie (Pour Brilka) est le titre de votre nouveau roman. Comment vous est-il venu ? J’aime le chiffre huit. Par sa forme, il a quelque chose de fluide et...
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Interview de Nino Haratischwili à propos de son roman La Huitième vie (Pour Brilka) La Huitième vie (Pour Brilka) est le titre de votre nouveau roman. Comment vous est-il venu ? J’aime le chiffre huit. Par sa forme, il a quelque chose de fluide et d’enveloppant et en même temps, il évoque une forme de récurrence. Cela correspond à l’idée centrale du livre. Sept figures principales définissent toute l’histoire, et la huitième et dernière de ces vie est Brilka, celle à qui est adressée l’histoire. Brilka étant celle qui porte en elle l’avenir du roman, mais aussi l’avenir de la Géorgie, ce titre faisait sens. Je voulais que ce qui lui est dédié soit aussi inscrit dans le titre. Dans votre roman précédent, Mon doux jumeau, la Géorgie n’est présente que brièvement. Qu’est-ce qui vous donné envie de vous consacrer pleinement cette fois-ci à l’histoire de votre pays ? Il m’a fallu du temps pour me pencher plus longuement sur les questions que je me posais, jeune fille, quand je vivais à Tbil
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