MESSAGE POUR CEUX QUI CROIENT AU CIEL ET POUR CEUX QUI NE CROIENT PAS Nous nous étions promis qu’on allait voir ce qu’on allait voir et que plus jamais ça et toutes sortes d’autre engagements de ceux qu’on prend après une catastrophe. Bref, c’était gagné et...
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MESSAGE POUR CEUX QUI CROIENT AU CIEL ET POUR CEUX QUI NE CROIENT PAS Nous nous étions promis qu’on allait voir ce qu’on allait voir et que plus jamais ça et toutes sortes d’autre engagements de ceux qu’on prend après une catastrophe. Bref, c’était gagné et ce monde atteint par la maturité, ouvert à la compréhension et à la tolérance s’offrait à tous. On n’aurait plus jamais à pleurer devant la misère et la détresse, devant la lâcheté et l’inhumanité. Plus jamais à pleurer devant les pleurs. Des enfants, entre autres. Décrété « aujourd’hui on a plus le droit d’avoir faim ou d’avoir froid » mais la famine et les hivers reviennent. Et avec ce long cortège, l’interminable cortège, le découragement défilé et l’étalage odieux du racisme, de l’antisémitisme, de la crétinisation et de la barbarie. Qu’ils soient d’hier ou d’aujourd’hui, quand ils entendent parler de culture, ils sortent leur révolver et l’appuyant sur la tempe de nos amis, de nos écrivains, ils projettent de brûler la cervelle
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