Loin du laisser-faire qui serait la pire des choses, nous devons résolument nous projeter vers le futur et préparer notre avenir. Cela passe par une approche globale tenant compte de l’interdépendance des facteurs sociétaux et des mécanismes de régulation....
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Loin du laisser-faire qui serait la pire des choses, nous devons résolument nous projeter vers le futur et préparer notre avenir. Cela passe par une approche globale tenant compte de l’interdépendance des facteurs sociétaux et des mécanismes de régulation. L’avenir ne peut se concevoir en-dehors du « développement durable », il passe par une étroite symbiose entre économie, écologie et social. Il ne s’agit pas de tomber dans des oppositions systématiques, des affrontements stériles entre aménagement du territoire et protection de l’environnement, mais bien d’opter pour un développement maîtrisé et régulé. Chacun continuera à avoir besoin de trouver un emploi et travailler, de se cultiver, chacun aura besoin de se déplacer efficacement. Mais il convient de faire évoluer les mentalités et de modifier les pratiques individuelles de consommation d’énergies, de biens et de services, de transport… C’est certainement l’un des choix collectifs les plus importants que nous aurons à assumer au c
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