Chers Frères et Soeurs, Dans l’Évangile que nous venons d’entendre, il y a une opposition qui semble claire entre les enfants de ce monde et ceux qui ont été jugés digne d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts. Il semblerait...
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Chers Frères et Soeurs, Dans l’Évangile que nous venons d’entendre, il y a une opposition qui semble claire entre les enfants de ce monde et ceux qui ont été jugés digne d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts. Il semblerait alors qu’il y aurait comme deux mondes, ce monde-ci et ce monde-là et que le rap- port de l’un avec l’autre ne soit que celui d’un avant et d’un après. La règle de Saint Benoît dans le prologue semblerait nous dire la même chose puisqu’elle nous dit: « Courons et faisons, dès ce moment, ce qui nous profitera pour l’éternité ». Notre vie ne serait alors qu’une préparation à la vie véritable dont parle aussi la Règle. Il est pourtant certain que notre vie dans ce monde est beaucoup plus qu’une préparation à la vie du monde à venir. Comme le dit saint Paul dans la lettre aux Colossiens : « Dans le baptême, nous avons été mis au tombeau avec le Christ et nous sommes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu ». La vie monastique no
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