En mars dernier, l’équipe du professeur Stanley Prusiner publiait un article rapportant la présence du prion dans les muscles de souris infectées. Curieusement, la nouvelle est passée presque inaperçue. Pourtant cela remet en cause des certitudes. En effet,...
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En mars dernier, l’équipe du professeur Stanley Prusiner publiait un article rapportant la présence du prion dans les muscles de souris infectées. Curieusement, la nouvelle est passée presque inaperçue. Pourtant cela remet en cause des certitudes. En effet, la protéine infectieuse, connue pour son implication dans l’ESB et la maladie de Creutzfeld-Jacob, pourrait se trouver dans les muscles des animaux. Quelques jours après, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments affirmait que de nouveaux tests effectués sur un échantillonnage plus large s’avéraient négatifs. Traduisons: pas de danger pour la consommation de viande bovine. Qui croire: le chercheur américain qui a obtenu le prix Nobel pour sa découverte du prion ou bien l’Afssa, dont on est en droit de penser qu’elle fait son travail correctement? Cet exemple pose à nouveau le problème de la culture scientifique. Diffuser les résultats des recherches au public n’est pas sa seule mission. Parce qu’elle permet aussi de comp
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