A Paris, le 21 mai 1650
Mon cher Arnolphe,
Je vous écris en ce jour de printemps pluvieux pour aborder un sujet qui me tourment
journellement. J’ai des pensées que je désirerais que vous sussiez, mais je ne sais comment
vous le dire, tellement ma gène et ma...
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A Paris, le 21 mai 1650
Mon cher Arnolphe,
Je vous écris en ce jour de printemps pluvieux pour aborder un sujet qui me tourment
journellement. J’ai des pensées que je désirerais que vous sussiez, mais je ne sais comment
vous le dire, tellement ma gène et ma colère se lient dans mes pensées. O Diable les
courtoisies ! Vous êtes mon ami, mon fidele, ainsi nulle parole ne peut vous offenser. Cela est
de votre avenir sentimental dont je me soucie. Voilà les raisons de vous faire par de mon
jugement contraire sur votre vision de la femme dans l’hymen.
Après quelques paroles avec une charmante demoiselle m’a fait connaître votre
fameux enseignement, celle des « Maximes du Mariage », qui de peu me fit mourir de
déplaisir. Alors, c’est cela, votre perception de l’aimante idéale ? Une femme doit suivre des
règles choisies par son époux, telles des lois que l’on promulgue au peuple ? Ne pensez-vous
pas exagérer fortement ? Devant mon air ahuri, cette demoiselle m’a fait part de ses
impressions s
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