Les femmes sont les premières concernées par la croissance du chômage et du sous-emploi. Elles sont les premières touchées par les emplois précaires et par le temps partiel subi. Dans certains secteurs fortement féminisés (le nettoyage, la restauration, la...
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Les femmes sont les premières concernées par la croissance du chômage et du sous-emploi. Elles sont les premières touchées par les emplois précaires et par le temps partiel subi. Dans certains secteurs fortement féminisés (le nettoyage, la restauration, la grande distribution…), les embauches se font seulement à temps partiel. Or cette croissance organisée du sous-emploi est occultée par les statistiques officielles du chômage alors qu’il est plus présent que jamais. C’est l’une des raisons essentielles responsable de la féminisation de la pauvreté. De la réforme des retraites, à l’Accord national interprofessionnel (ANI) sur la sécurisation des parcours professionnels, en passant par le projet de loi Macron, les inégalités femmes/hommes se creusent. L’institutionnalisation du temps partiel, de la flexibilité avec notamment le travail du dimanche instaurent de nouvelles formes d’exploitation pour les femmes. La remise en cause des services publics du fait des restrictions budgétaires g
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