sange balancée par l sein de la chambre même, zone ardente et mobile en ses contours thermiques, aérée de souf fles qui nous rafraîchissent la f igure et viennent des angles, des parties voisines de la fenêtre ou éloignées ain dans la chaleur de la terre),...
More
sange balancée par l sein de la chambre même, zone ardente et mobile en ses contours thermiques, aérée de souf fles qui nous rafraîchissent la f igure et viennent des angles, des parties voisines de la fenêtre ou éloignées ain dans la chaleur de la terre), et où, le feu étant entretenu toute la nuit dans la cheminée, on dort dans un grand manteau d’air chaud et fumeux, traversé des lueurs des tisons qui se rallument, sor roses, qu’on f init par cimenter ensemble selon la technique des oiseaux en s’y appuyant indéf iniment ; où, par un temps glacial, le plaisir qu’on goûte est de se sentir séparé du dehors (comme l’hiron nt un cheval courir, les positions successives que nous montre le kinétoscope. Mais j’avais revu tantôt l’une, tantôt l’autre, des chambres que j’avais habitées dans ma vie, et je f inissais par me les r es évocations tournoyantes et confuses ne duraient jamais que quelques secondes ; souvent, ma brève incertitude du lieu où je me trouvais ne distinguait pas mieux les u
Less