Henri CARION DEDICACE DES EPISTOLES KAIMBERLOTTES. A l’Général d’chés Proucureus d’Doué. Au général des Procureurs de Douai. Main brav’é Général, Mon brave Général, Quain qu’vos ain drote’ ête rébobi1, ch’é mi, Quand vous en devriez être stupéfait, c’est...
More
Henri CARION DEDICACE DES EPISTOLES KAIMBERLOTTES. A l’Général d’chés Proucureus d’Doué. Au général des Procureurs de Douai. Main brav’é Général, Mon brave Général, Quain qu’vos ain drote’ ête rébobi1, ch’é mi, Quand vous en devriez être stupéfait, c’est moi, Jérôme Pleumecoq, dit ch’Fissiau, ki boute2 sain Jérôme Plumecoq, dit lePutois, qui agite son petit tiau live d’vaint vo robe rouche. Croïeme si livre devant votre robe rouge. Croyez-moi si qu’vos vorez : j’vos ai toudi é u fameus’maint3 vous voudrez : je vous ai toujours énormément kier4 : après ch’féseu d’Gazette ki m’avo in- aimé : après le faiseur de gazette qu’il m’avait krainké5 dains vos graus6 , et nos fins copères coincé dans vos griffes, et nos fins compères d’avocats (1) ki m’n’avotent rassaqué7, j’n’ai mi d’avocats qui m’en avaient retiré, je n’ai pas récou8 d’meïeu comarade au monne eu qu’vous, hérité de meilleur camarade au monde que général eu d’chés proucureux. Vos m’avêtes vous, général des procureurs. Vous m’avez
Less