"Ma mère voulait que je devienne avocat. Un
classique. Moi pas. Je voulais écrire. Au lycée,
je l’ai dit à certains profs, à qui j’ai demandé
conseil. Je bombais le torse, j’étais parmi les
meilleurs. Ils me l’ont dégonflé illico : « Tu sais
qu’il y a des...
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"Ma mère voulait que je devienne avocat. Un
classique. Moi pas. Je voulais écrire. Au lycée,
je l’ai dit à certains profs, à qui j’ai demandé
conseil. Je bombais le torse, j’étais parmi les
meilleurs. Ils me l’ont dégonflé illico : « Tu sais
qu’il y a des BTS, c’est très formateur. Il n’y a
rien pour toi dans l’écriture. La précarité, le
chômage, la galère ». Ce n’est pas faux, mais
c’est mon problème, pas le leur." (Extrait de
l'article Je fais partie des 90% d’enfants
d’immigrés qui se sentent français, mais...,
publié sur Rue 89 en réaction à l'Etude de
l'INSEE Immigrés et descendants d'immigrés en
France - Insee Références - Édition 2012).
Parce que ces discriminations s'exercent à
divers moments du parcours éducatif
(scolarité, recherche de stage, orientation,
formation professionnelle...) et sont difficiles à
cerner car intégrées dans notre système, il
nous semble primordial d'en parler pour
mieux les identifier et pouvoir agir! Le 14
décembre, la coordination des fédérations des
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