ous n’avions aucune illusion quant à ce qui risquait de sortir de la « conférence sociale »
d’autant plus que les discussions devaient se
faire sur la base des exigences du MEDEF, soutenues par
le gouvernement, à savoir, pour ce qui concerne les retraités :...
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ous n’avions aucune illusion quant à ce qui risquait de sortir de la « conférence sociale »
d’autant plus que les discussions devaient se
faire sur la base des exigences du MEDEF, soutenues par
le gouvernement, à savoir, pour ce qui concerne les retraités : augmentation de la CSG,
suppression de l’abattement de
10 %, indexation de la revalorisation des pensions sur l’inflation
minorée au lieu des prix, etc.
La CGT, lors de la table ronde
« retraite, protection sociale », a
exposé ses propositions de financement, mais sans être entendue.
Le seul choix envisagé n’étant
qu’un allongement de la durée de
cotisation ou la désindexation des
pensions, voire les deux.
Parler d’augmenter les années de cotisation, c’est évidemment retarder l’âge de départ à la retraite.
Alors
que notre pays recense au moins 5 millions de chômeurs,
dont environ 25 % de jeunes de moins de 25 ans, c’est
totalement absurde.
Et qu’on ne nous cite pas l’Allemagne, qui aurait, selon certains, fait baisser le chômag
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