Thème du pavillon français de la biennale de Venise en 2012, la question sur le devenir des «Grands ensembles» est bien réelle. Cette même année a vu l’Equerre d’Argent décernée à la réhabilitation d’un immeuble de logements sociaux des années 60, la tour...
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Thème du pavillon français de la biennale de Venise en 2012, la question sur le devenir des «Grands ensembles» est bien réelle. Cette même année a vu l’Equerre d’Argent décernée à la réhabilitation d’un immeuble de logements sociaux des années 60, la tour Bois-le-Prêtre. Cette opération, réalisée avec succès par les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal nous pousse à la réflexion sur l’avenir de ce type d’habitat réalisé à la suite de la seconde guerre mondiale entre 1945 et 1975. En effet, depuis quelques années, ces grands ensembles sont soumis à de fortes pressions de la part de l’ANRU qui visent plus de 500 quartiers et concernent la démolition-reconstruction de 250 000 logements, et ce, principalement dans les grands ensembles construits pendant les trente glorieuses. Bien qu’ayant parfaitement rempli leurs objectifs, dont le principal était de loger un maximum de personnes avec un certain confort dans un laps de temps très court, ces ensembles ont été la plupart du tem
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