L’indépendance comme principe, le progrès social comme
combat
Hommage à André Bergeron
mercredi 24 septembre 2014
par Yves Veyrier
Homme de bon sens, père tranquille du
syndicalisme, artisan du compromis, André
Bergeron restera sans doute, pour beaucoup,
le...
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L’indépendance comme principe, le progrès social comme
combat
Hommage à André Bergeron
mercredi 24 septembre 2014
par Yves Veyrier
Homme de bon sens, père tranquille du
syndicalisme, artisan du compromis, André
Bergeron restera sans doute, pour beaucoup,
le syndicaliste incarnant le mieux la
construction et la consolidation d’acquis
sociaux collectifs.
De l’Assurance chômage au Smig
Entré au bureau confédéral de la CGT-FO en 1956, le secrétaire
général d’alors étant Robert Bothereau, André Bergeron prit une part
déterminante aux discussions puis aux négociations qui allaient aboutir,
le 31 décembre 1958, à l’accord fondateur de l’Unedic et des Assedic,
donnant ainsi naissance à l’Assurance chômage. Le système, financé
par les cotisations des salariés et des entreprises, était fondé sur la
base d’une association gérée paritairement par les syndicats de
salariés et les organisations d’employeurs. André Bergeron racontait
qu’après son élection à la présidence de l’Unedic, il était allé vo
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