Art de rien et objets augmentés Gaspard Bébié-Valérian Depuis plusieurs mois, une nouvelle a envahi les forums de discussion et autres blogs touchant à l’utilisation des ordinateurs et leur solutions logicielles. Un objet fantastique a été conçu, destiné à...
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Art de rien et objets augmentés Gaspard Bébié-Valérian Depuis plusieurs mois, une nouvelle a envahi les forums de discussion et autres blogs touchant à l’utilisation des ordinateurs et leur solutions logicielles. Un objet fantastique a été conçu, destiné à tous sans aucune discrimination et contrainte. NaDa, tel est le nom de cette découverte. C’est un logiciel, un logiciel inutile, plus précisément et conformément à la description qui en est faite : « NaDa does nothing for everybody » Un logiciel qui ne fait rien, mais le fait bien, telle est l’œuvre ambitieuse de Bernard Belanger.1 La présentation d’une telle démarche nous paraît singulière car l’histoire même du logiciel - intimement liée à l’évolution des périphériques et des performances associées aux vitesses de calcul processuelles – a toujours été sujette au phénomène de productivité, d’efficacité et rentabilité. Le phénomène de déviance, de détournement du software à des fins artistiques contextualisées dans une vision margina
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