« Agir librement, c’est reprendre possession de soi, c’est se replacer dans la pure durée.
» Henri Bergson
Des hommes et des lieux.
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Vue du ciel, la Terre apparaît dans son extrême diversité, dans sa force toute minérale.
« Plus bas, c’est l’éternité...
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« Agir librement, c’est reprendre possession de soi, c’est se replacer dans la pure durée.
» Henri Bergson
Des hommes et des lieux.
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Vue du ciel, la Terre apparaît dans son extrême diversité, dans sa force toute minérale.
« Plus bas, c’est l’éternité », pouvait écrire Saint-Exupéry dans Vol de nuit.
Estimant
aussi, dans Terre des hommes, que « le pilote qui navigue quelque part, sur son tronçon de
ligne, n’assiste pas à un simple spectacle.
Ces couleurs de la terre et du ciel, ces traces de vent
sur la mer, ces nuages dorés du crépuscule, il ne les admire point, mais les médite ».
C’est
précisément ce à quoi nous invite le géologue Patrick De Wever, professeur au Muséum
national d’histoire naturelle.
Son dernier ouvrage, Temps de la Terre, temps de l’Homme,
est certes une description et un plaidoyer pour sa discipline.
Mais le propos est plus
large.
Il offre une réflexion fouillée sur la notion de temps, si capitale pour raconter
l’histoire de la Terre et des hommes - et de
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