L’Inde fascine et déconcerte le voyageur occidental.
Elle ébranle nos certitudes, trouble nos repères, nous bouscule entre
stupeur et ravissement, bonheur et malaise, enthousiasme et vertige.
La multiplicité de l’Inde est certainement l’un de ses traits...
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L’Inde fascine et déconcerte le voyageur occidental.
Elle ébranle nos certitudes, trouble nos repères, nous bouscule entre
stupeur et ravissement, bonheur et malaise, enthousiasme et vertige.
La multiplicité de l’Inde est certainement l’un de ses traits les plus
saillants.
Dans ce pays qui sera bientôt le plus peuplé de la planète, devançant la
Chine, on est d’abord saisi par la puissance d’une force centrifuge qui se
traduit par des émiettements chroniques au cours de son histoire et par une
impressionnante mosaïque de langues et de religions.
Sous les empires maurya, gupta et moghol, puis sous le British Raj et dans
l’actuelle Union indienne, l’unité politique du sous-continent a contrecarré la
propension au morcellement qui a marqué pendant de longues périodes la
civilisation indienne sans que celle-ci s’affaisse ou brille d’un moindre éclat.
Sous la surface infiniment pullulante et segmentée qui est aujourd’hui encore
la parure de l’Inde, on a toutefois désigné une unité de ci
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