Le 2 mars 2004 s’est ouvert à Gênes le procès contre 26 manifestants accusés de « dévastation et pillage » en
rapport avec la révolte contre le G8 de juillet 2001.
Et ce n’est que le début, un ballon d’essai en vue d’opérations
judiciaires encore plus...
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Le 2 mars 2004 s’est ouvert à Gênes le procès contre 26 manifestants accusés de « dévastation et pillage » en
rapport avec la révolte contre le G8 de juillet 2001.
Et ce n’est que le début, un ballon d’essai en vue d’opérations
judiciaires encore plus vastes.
Il s’agit d’un procès en tout sens exemplaire : par rapport au type d’accusation (qui a
bien peu de précédents dans l’histoire italienne, et qui prévoit plusieurs années de prison), par rapport à la façon dont
le pouvoir a préparé le terrain aux jeux et à la vengeance des tribunaux, par rapport aux obstacles que tout
mouvement collectif de libération individuelle doit affronter dans les palais comme dans la rue.
Préparé par 20 arrestations ordonnées par le parquet de Cosenza en novembre 2002 et par 23 autres effectuées
peu après par celui de Gênes, ce procès veut adresser un message clair à tout le monde : l’émeute gênoise aura ses
boucs émissaires.
Il est plutôt évident que l’enjeu dépasse la révolte de juillet pour projeter
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