À quoi jouent les fantômes ?
Dans le film Le Magicien d’Oz de Victor Fleming (1939) le drame se concentre autour d’un chemin jaune. Le pays d’Oz est en couleur, c’est important et pas seulement parce qu’il s’agit de l’un des premiers longs métrages en...
More
À quoi jouent les fantômes ?
Dans le film Le Magicien d’Oz de Victor Fleming (1939) le drame se concentre autour d’un chemin jaune. Le pays d’Oz est en couleur, c’est important et pas seulement parce qu’il s’agit de l’un des premiers longs métrages en technicolor de l’histoire du cinéma.
La couleur constitue l’enveloppe du monde, la perception que nous en avons, notre contrat tacite avec la lumière. Ici le chemin est visible parce que jaune, on ne peut pas
se tromper. La ligne est tracée, c’est donc simple : le point A se dessine, le point B s’imagine et entre les deux nous déroulons les pas. Seulement voilà dans le film de Victor Fleming si la marche s’était faite sans entrave il n’y aurait pas eu d’histoire.
Pour l’exposition STRAIGHT AHEAD, CROSSING, STRAIGHT AHEAD, CROSSING de Benoît Géhanne à l’École et Espace d’art contemporain Camille Lamber, c’est un peu la même chose. Il n’y a, a priori, rien d’autre à comprendre qu’un cheminement possible :
deux salles et demie, des pièc
Less