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L’Amérique latine est le continent du rêve et de la folie.
Octavio Paz
En 1967, le public hispanophone a l attention fortement attirée par la publication de Cent
Ans de solitude du Colombien Gabriel Garcia Marquez.
Toujours en 1967, le
Guatémaltèque...
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L’Amérique latine est le continent du rêve et de la folie.
Octavio Paz
En 1967, le public hispanophone a l attention fortement attirée par la publication de Cent
Ans de solitude du Colombien Gabriel Garcia Marquez.
Toujours en 1967, le
Guatémaltèque Miguel Angel Asturias, l’auteur de Monsieur le Président et du Pape vert,
reçoit le prix Nobel.
Tandis que le « vieux monde » craque un peu partout, sur les deux
rives de l Atlantique et aux marches d un empire soviétique déclinant, le grand public
découvre que le sous-continent américain a produit quelques surdoués…
Dans le sillage de Garcia Marquez, surgissent l Argentin Julio Cortazar, le Mexicain
Carlos Fuentes, le Péruvien Mario Vargas Llosa.
On s’empresse de relire Borges, Asturias, Carpentier, Neruda…
Les Espagnols n’en finissent pas de régler leurs comptes avec le franquisme, la lumière
vient de l Ouest - de l autre côté de l Atlantique Sud, où pas moins de 22 peuples parlent et
écrivent l espagnol et où une littérature origin
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