LIBERATION.
09/01/1999 à 23h29
Vendetta chez les juges antiterroristes.
L enquête sur
l assassinat du préfet Erignac dégénère en règlement de
comptes.
Pour départager les magistrats, un autre juge est
saisi.
JOHANNES Franck
La galerie Saint-Eloi n a...
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LIBERATION.
09/01/1999 à 23h29
Vendetta chez les juges antiterroristes.
L enquête sur
l assassinat du préfet Erignac dégénère en règlement de
comptes.
Pour départager les magistrats, un autre juge est
saisi.
JOHANNES Franck
La galerie Saint-Eloi n a plus vraiment la tête à l endroit:
l ambiance a toujours été fraîche, dans ce couloir du palais de justice de
Paris réservé aux juges d instruction antiterroristes.
Depuis le début de la
semaine, elle est «franchement putride», note un magistrat: les juges
sont arrivés, tout seuls, à faire exploser le pool antiterroriste, en
savonnant la planche de Gilbert Thiel, mouton noir de l équipe.
«Aujourd hui, les flics enquêtent sur les flics, et les juges entendent les
juges», relève avec amertume Me Joël Lagrange, l avocat de la veuve du
préfet de Corse, Claude Erignac.
«On marche sur la tête.
» Le prétexte à
ce règlement de comptes: une fuite dans la presse.
Pas très à jour.
Tout démarre banalement par deux articles parus le 30
décembre
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