Fauchon la Culture !
Dans le précédent chapitre (Au Trou !? n°18), nous avons
souligné le paradoxe qui consiste à remarquer, d une part, l apport
pratique des sciences alchimique et magique dans l essor technique
de l’Occident aux XVIe et XVIIe siècles,...
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Fauchon la Culture !
Dans le précédent chapitre (Au Trou !? n°18), nous avons
souligné le paradoxe qui consiste à remarquer, d une part, l apport
pratique des sciences alchimique et magique dans l essor technique
de l’Occident aux XVIe et XVIIe siècles, sans compléter d’autre part
cette remarque par la suivante : la conception ésotérique de la science selon les alchimistes et les mages a perduré jusqu’à nous à travers les principes de la polytechnique ou de l’ingénierie, quoi que le
terme de « magie » ou celui d’« alchimie » soit désormais désuet.
Dans un essai récent consacré au savant anglais Francis Bacon Verulam (1561-1626) par Mickaël Popelard, ce paradoxe ou cette
lacune est d autant plus flagrante que Bacon, tout en retenant certaines recettes efficaces des alchimistes, dissuade de se fier à leur
conception tronquée du monde, véhiculée notamment par les mathématiques et les sciences anthropologiques, où l’on saute de l’hypothèse à la conclusion en faisant fi de l’obse
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