e Matin-là, le jeune
Jean, le “disciple
que Jésus aimait”,
a r r i v a a u t o m beau où il avait vu,
l’avant-veille - c’était le vendredi
soir, et déjà le jour tombait - inhumer le corps de Jésus, son Seigneur,
cet homme a nul autre pareil qu’il...
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e Matin-là, le jeune
Jean, le “disciple
que Jésus aimait”,
a r r i v a a u t o m beau où il avait vu,
l’avant-veille - c’était le vendredi
soir, et déjà le jour tombait - inhumer le corps de Jésus, son Seigneur,
cet homme a nul autre pareil qu’il
avait suivi sur les chemins de Palestine trois ans durant. Le cœur
meurtri du tout récent souvenir de
la fin tragique de Celui pour qui il
avait laissé père et mère, et travail
et attaches. Témoin de Son supplice, et de sa mort ignominieuse. Et
comme les autres, qui eux avaient
fui, il avait pensé que désormais
tout était fini, que l’injustice la plus
odieuse avait définitivement triomphé de la Bonté. Comme ces deux
disciples, Cléophas et son compagnon qui, malgré l’annonce matinale des femmes affirmant que la
tombe à présent était vide, avaient
tourné le dos à Jérusalem, avaient
renoncé à l’espérance, et se hasardaient vers Emmaüs.
Mais Jean, lui, entraîné par Pierre, a
voulu se rendre compte, a voulu en
avoir le cœur ne
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