Les tableaux cliniques s’accompagnant d’hémorragies,
parfois cataclysmiques, sont connus depuis la plus haute
antiquité.
On savait que les grandes épidémies de peste s’accompagnaient d’un grand nombre de décès par hémorragies.
On connaissait les...
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Les tableaux cliniques s’accompagnant d’hémorragies,
parfois cataclysmiques, sont connus depuis la plus haute
antiquité.
On savait que les grandes épidémies de peste s’accompagnaient d’un grand nombre de décès par hémorragies.
On connaissait les évolutions hémorragiques de certains syndromes, sans doute infectieux (car accompagnés de fièvre),
graves, reconnaissables par des praticiens exercés, même si
on n’en connaissait pas encore clairement les agents (paludisme, septicémies, hépatites graves, etc.
).
On avait identifié des syndromes hémorragiques post accouchements ou
post abortum, ces derniers associés à Clostridium perfringens.
On connaissait aussi le rôle délétère de certains végétaux et
des venins de serpents, tant en Afrique qu’en Asie, générant
troubles de type neurologiques, mais aussi diathèses hémorragiques.
Il a cependant fallu attendrele début du vingtième
siècle pour mettre un peu d’ordredans les connaissances des
étiologies des hémorragies associées à des pyrexies
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