Médecine Tropicale • 2004 • 64 • 5 437
Devant la progression de la résistance à la chloroquine dans les différents pays d’Afrique subsaharienne,
que peut on proposer pour le traitement
du paludisme non compliqué ? Très peu
d’antimalariques ont été...
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Médecine Tropicale • 2004 • 64 • 5 437
Devant la progression de la résistance à la chloroquine dans les différents pays d’Afrique subsaharienne,
que peut on proposer pour le traitement
du paludisme non compliqué ? Très peu
d’antimalariques ont été développés
depuis 25 ans.
Sur près de 1393 nouvelles molécules enregistrées entre
1975 et 1999, seulement 4 concernaient
des antimalariques (1).
Il n’existe pas
actuellement de nouvelles molécules
qui puissent être introduite rapidement
sur le marché malgré les espoirs que
suscitent en particulier les études sur les
trioxaquines, les ferrocenes-chloroquines, ou les inhibiteurs du métabolisme des phospholipides.
On ne peut
utiliser que ce qui est disponible en
essayant de le préserver le plus longtemps possible de la résistance.
Dans ce
contexte et à l’exemple des pays du
Sud-Est asiatique, les associations
d’antimalariques ont été proposées en
Afrique pour retarder l’apparition des
résistances.
Un certain nombre
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