Revue Générale
Médecine Tropicale • 2005 • 65 • 1 69
Les premiers essais cliniques de l’ivermectine chez
l’homme, dans les années 1980, ont démontré la remarquable efficacité du médicament sur Onchocerca volvulus.
Par ailleurs, les effets secondaires au...
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Revue Générale
Médecine Tropicale • 2005 • 65 • 1 69
Les premiers essais cliniques de l’ivermectine chez
l’homme, dans les années 1980, ont démontré la remarquable efficacité du médicament sur Onchocerca volvulus.
Par ailleurs, les effets secondaires au traitement étant généralement bénins, des traitements de masse, c’est-à-dire sans
diagnostic individuel préalable, pouvaient être envisagés
contre l’onchocercose.
En octobre 1987, l’ivermectine fut
enregistrée sous le nom de Mectizan®
et les Laboratoires
Merck & Co.
annoncèrent qu’ils mettaient gratuitement le
médicament à la disposition des pays et des organismes engagés dans la lutte contre l’onchocercose, et ce «pour aussi
longtemps que nécessaire».
Grâce à cette décision sans précédent, des programmes nationaux de lutte se mirent en place
dans la plupart des pays endémiques.
En 1995, la communauté internationale et divers partenaires décidèrent de créer
le Programme africain de lutte contre l’onchocercose
(African Programme for
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