INRODUCTION
Sans domicile fixe, allocataires de minima sociaux, « zonards », jeunes issus des
banlieues, jeunes femmes s’occupant seules de leurs enfants, chômeurs de longue durée, jeunes
couples dépassés par les traites et loyers, familles du quart-monde,...
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INRODUCTION
Sans domicile fixe, allocataires de minima sociaux, « zonards », jeunes issus des
banlieues, jeunes femmes s’occupant seules de leurs enfants, chômeurs de longue durée, jeunes
couples dépassés par les traites et loyers, familles du quart-monde, marginalisés de l’âge ou du
handicap,… « Les exclus ont mille noms, mille visages, mille voix »1
.
En effet, il apparaît
difficile de tracer le contour de cet ensemble de personnes vivant dans des situations de
pauvreté, car elles ne représentent pas une catégorie sociale distincte.
De plus, périlleuse
constitue la tâche de vouloir comptabiliser les personnes en difficulté (notamment du fait de
leur hétérogénéité), comme le précise Rosanvallon « compter les exclus ne sert à rien ».
Toutefois, si l’on se réfère au rapport du Conseil Economique et Social (CES) de 1994, présenté
par Harlem Désir2
, le nombre de personnes en situation de « fragilité économique et sociale »
s’élève à 11 millions.
Afin de donner un chiffre plus récent,
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