Je dois, en commençant ce cahier, rappeler plus que jamais que je n’ai point prétendu tout dire sur la Chine ; que je n’ai pu m’aider que de notes prises à la hâte, souvent sans ensemble et sans liaison ; que j’ai voulu faire un travail nouveau qui...
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Je dois, en commençant ce cahier, rappeler plus que jamais que je n’ai point prétendu tout dire sur la Chine ; que je n’ai pu m’aider que de notes prises à la hâte, souvent sans ensemble et sans liaison ; que j’ai voulu faire un travail nouveau qui complétât des travaux plus anciens ; que je n’ai point cherché dans ces travaux les éléments d’une compilation déguisée, qui malheureusement m’eût fait honneur auprès de lecteurs faciles à surprendre, mais qui n’eût été ni utile, ni honnête....
...Il y a beaucoup d’étuves dans les villes chinoises. Les Chinois sont propres ; cependant ils n’aiment pas l’eau froide : on ne peut pas même dire qu’ils aiment beaucoup l’eau chaude, et ils font peu d’usage de savon, même de savon chinois. Pour se laver chez eux et dans leurs étuves, ils ont coutume de tremper un linge dans l’eau bouillante, et, après l’avoir laissé égoutter un instant, de s’en frotter le visage, les mains ou le corps. Ce système, qui répond à l’usage que nous faisons de l’épong
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