“La mémoire des oliviers” évoque ces
hommes et femmes que le vent de l’histoire
poussa, un jour, jusqu’ aux rivages de
l’Oranie.
Ils venaient d’Andalousie de
la province de Naples, d’Alsace ou du Gers.
Pauvres, ils furent invités à travailler une terre...
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“La mémoire des oliviers” évoque ces
hommes et femmes que le vent de l’histoire
poussa, un jour, jusqu’ aux rivages de
l’Oranie.
Ils venaient d’Andalousie de
la province de Naples, d’Alsace ou du Gers.
Pauvres, ils furent invités à travailler une terre
inhospitalière, mais un espace d’espérance
pour chacun d entre eux.
Alors, petit à petit,
prenant sur les marécages qu’ils asséchèrent,
les fermes se modelèrent avec leurs potagers,
leurs vergers, leur vignoble.
.
.
Extraits du livre :
(…) J aime bien voir rire, tonton.
Il a un
beau rire.
Debout, il croise toujours les bras
sur son ventre.
Quand j étais tout gosse, après
la sieste comme aujourd hui, il me disait d aller
réveiller les ouvriers, me faisant répéter ce que
je devais leur dire en arabe d’ici :
« Galek Zouzeph, Aïa nodo ! » :
Joseph a dit de vous lever.
Ou :
« Chrab zouel ! » : donner à boire aux
chevaux.
Je me sentais investi d une
importante mission et lui il était fier de
constater mes progrès.
Chaque jour
j app
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