ÉDITO
Une publication du
première organisation
étudiante de
l université de Nantes
NUMÉRO 1
janvier 2010
De semestre en semestre, de galère à l’année en petits boulots
d’été, les années d’étudiant passent sans qu’on s’en
aperçoive.
À peine a-t-on eu le...
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ÉDITO
Une publication du
première organisation
étudiante de
l université de Nantes
NUMÉRO 1
janvier 2010
De semestre en semestre, de galère à l’année en petits boulots
d’été, les années d’étudiant passent sans qu’on s’en
aperçoive.
À peine a-t-on eu le temps de s’habituer à 2009, de
s’accommoder à l’idée de la crise et au vide angoissant nous
tenant lieu de compte en banque, que 2010 est déjà là.
Une
année entière de crise économique, une année entière pour se
faire à l’idée qu’un noir américain est à la tête des États-Unis,
et qu’un pygmée est toujours à celle de la France.
Une année
durant laquelle les mots précarité, licenciements
économiques, identité nationale et expulsions auront été
autant de banalités écrites ou prononcées par les médias.
Une année durant laquelle les citoyens européens ont
montré leur intérêt certain pour la question écologique aux
élections et au cours de laquelle les chefs d’État des
grandes puissances économiques lui ont montré son dédain.
Une année de
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