GRANDE VIOLENCE
ET INTERVENTIONS-LIMITE*
Jacques Pain
« Pour conclure, ce qui paraît central dans la socialisation, c’est que l’être humain sente et
sache qu’il signifie quelque chose pour autrui, et cela à tous les âges de la vie.
»
Jacques Selosse
Au...
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GRANDE VIOLENCE
ET INTERVENTIONS-LIMITE*
Jacques Pain
« Pour conclure, ce qui paraît central dans la socialisation, c’est que l’être humain sente et
sache qu’il signifie quelque chose pour autrui, et cela à tous les âges de la vie.
»
Jacques Selosse
Au jour le jour, que faire de la violence ? Le terme évoque d’emblée toute une échelle de
représentations, et nous nous en tiendrons au fait que nul n’échappe à l’une ou à l’autre de ces
représentations.
Peut-on travailler cette violence, de la représentation à l’acte, au cœur et au corps du
sujet, en particulier violent ? En fait, pour élargir la question, peut-on se risquer à « jouer » avec la
violence, et jusqu’où peut-on tenir le jeu ? L’ambition serait de l’apprendre, et de s’en former.
Arrêtons une idée des notions convoquées.
Nous entendrons la violence comme une pathologie de
l’agressivité (R.
Hellbrunn) ; l’agressivité, comme une fonction d’assertion vitale (S.
Rosenzweig) ;
l’agression, comme un état physique primitif de l’a
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