Quotidiennement, je constate la
violence de notre société.
En temps
de crise, on cherche un fautif.
Pour les uns, c’est le pouvoir, pour les
autres, ce sont les communautés…
« Communauté », je n’ai jamais
aimé ce mot.
Il nous catégorise trop,
il nous...
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Quotidiennement, je constate la
violence de notre société.
En temps
de crise, on cherche un fautif.
Pour les uns, c’est le pouvoir, pour les
autres, ce sont les communautés…
« Communauté », je n’ai jamais
aimé ce mot.
Il nous catégorise trop,
il nous différencie, il nous ampute de
notre singularité et surtout, il nous
sépare … Le mal moderne, ce n’est
pas la communauté.
Le mal moderne, ce n’est pas le
racisme ; c’est l’intolérance.
L’intolérance n’a pas de catégorie
sociale, ni de religion, ni de couleur
de peau.
L’intolérance s’exprime sans
retenue dans la bouche de l’homme
rempli d’une haine inexcusable.
L’intolérance conquiert l’esprit
ignorant, affaibli par la souffrance et
le malheur.
L’intolérance engendre la
haine qui engendre la violence.
Mais
la violence ne mène pas au bonheur.
D’une même façon, agir comme ses
détracteurs serait leur donner raison,
se montrer comme leurs égaux.
Il
faut être plus digne.
Plus sage.
Je ne
vois aucun autre moyen d’instaurer
la paix.
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