La vérité s’est enfin frayé son chemin. Les déclarations se multiplient de la part de ministres,
d’économistes pour dire ce que Force Ouvrière dit depuis le début : il s’agit pas d’un
problème de retraites mais de rassurer les spéculateurs pudiquement...
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La vérité s’est enfin frayé son chemin. Les déclarations se multiplient de la part de ministres,
d’économistes pour dire ce que Force Ouvrière dit depuis le début : il s’agit pas d’un
problème de retraites mais de rassurer les spéculateurs pudiquement appelés les « marchés
financiers ».
François Fillon, Premier ministre : « La France est aujourd’hui avec l’Allemagne la meilleure
signature (auprès des agences de notation) en Europe. Nous devons tout faire pour conserver
cette signature ».
Alain Minc, économiste, l’un des principaux conseillers de Nicolas Sarkozy : « L’affaire des
retraites est plus lourde que le problème du déficit de l’Etat (…) c’est un signe envoyé aux
marchés financiers. Aujourd’hui la politique économique française est accrochée à un
principe : ne pas perdre le triple A que nous donnent les agences de notation et, de ce point
de vue, la réforme des retraites est clé, plus clé encore que les affaires budgétaires ».
Disparue la référence au vieillissement de la popula
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