La crise du capitalisme financier a franchi
en Europe une nouvelle étape.
Après que
les Etats ont renfloué les banques privées
défaillantes, il est apparu bien vite qu’ils ne
pourraient pas recommencer une deuxième
fois.
Le gonflement de la dette publique...
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La crise du capitalisme financier a franchi
en Europe une nouvelle étape.
Après que
les Etats ont renfloué les banques privées
défaillantes, il est apparu bien vite qu’ils ne
pourraient pas recommencer une deuxième
fois.
Le gonflement de la dette publique est
devenu tel que la solvabilité des Etats est
mise en question par les marchés financiers.
Ceux-ci ont commencé une danse du scalp
frénétique autour des émissions de dette publique par les
Etats considérés comme étant les plus endettés.
Ceux-ci ne
peuvent déjà plus emprunter qu’à des taux doubles (6 % au
lieu de 3 %) de ceux des bons allemands à dix ans (l’Allemagne étant toujours considérée comme la référence, car,
avec sa politique de déflation salariale et budgétaire, elle a
réussi à dégager un fort excédent commercial (138 Milliards
d’euros encore en 2009) et à même de contenir son déficit
budgétaire (cinq points du PIB au lieu de 8 % pour la France,
12 % pour la Grèce … et les Etats-Unis).
Evidemment ce jeu est absurde : l
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