Chères Icessiennes, chers Icessiens,
Le mythe est réel. Il existe, il agit, il ordonne : ses enseignements sont hérités des temps oubliés, les mots qui le créent s’effacent mais ses images demeurent. Le mythe est multiple, il évolue parfois ; le...
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Chères Icessiennes, chers Icessiens,
Le mythe est réel. Il existe, il agit, il ordonne : ses enseignements sont hérités des temps oubliés, les mots qui le créent s’effacent mais ses images demeurent. Le mythe est multiple, il évolue parfois ; le mythe est la littérature dominant l’humanité. Il est forgé par la sagesse, il s’étend par les poètes et s’illustre par nos existences. La Bible nous en donne de nombreux exemples, l’art pictural également, ainsi que la littérature. Le mythe est artistique et surhumain, il compose les rouages de l’homme. Dans les mythes, nous trouvons des résonances mystérieuses, et ces histoires paraissent fatalement, vraies. Pourtant, il existe aussi ces « mythes » qui, par déformation, sont faux : ce sont ceux
que l’on élabore par erreur ou orgueil, qui dévoient la réalité au lieu de l’ordonner, ces légendes urbaines qui deviennent des vérités controuvées, sur lesquelles on se repose car elles sont utiles.
Toujours est-il que le mythe
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