Je vous dois bien cela, mais je me sens si pauvre…
Souplesse spacieuse de la tresse, la vitesse violente des étoiles, l’espace
agrandi de vos mains ouvre enfin les chemins d’évidence.
Dans le retranchement de mes intimités, tout à l’entretien de mes...
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Je vous dois bien cela, mais je me sens si pauvre…
Souplesse spacieuse de la tresse, la vitesse violente des étoiles, l’espace
agrandi de vos mains ouvre enfin les chemins d’évidence.
Dans le retranchement de mes intimités, tout à l’entretien de mes parcelles
lunaires, j’approvisionne ma ligne d’une éloquence laborieuse.
La moisson giboyeuse pourrait surgir d’un buisson insoupçonnable, vissé
dans l’enracinement de la terre.
La torsion de mes pensées emprunte le ralentissement d’un sentier sableux
dont les sinuosités bordées de loques et d’éparpillements dérisoires égratignent
de leurs ronces d’insuffisance les parois de ma fécondité.
Dans le froid de l’observation, le claquement de dents de l’impatience
captera le probable bond de la délivrance et d’une terre imberbe émergera la
densité de la parole.
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