la veille des vacances, le gouvernement ne
change pas d’orientation.
Pire même, il
multiplie les provocations : extension du
travail du dimanche, menaces sur un nouveau report de l’âge de la retraite, nouvelles
annonces de suppression d’emplois dans les...
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la veille des vacances, le gouvernement ne
change pas d’orientation.
Pire même, il
multiplie les provocations : extension du
travail du dimanche, menaces sur un nouveau report de l’âge de la retraite, nouvelles
annonces de suppression d’emplois dans les fonctions
publiques, passage en force de la loi Bachelot mettant en
péril l’avenir de l’hôpital, mobilité dans la fonction
publique, privatisation de La Poste… Il prétend que les
résultats aux élections européennes confortent sa légitimité et ses choix : mais est-ce bien sérieux alors même
que les jeunes et les classes populaires se sont massivement abstenus ? Le patronat de son côté, a défini un
calendrier de concertation avec les «partenaires sociaux»
dans lequel il refuse par avance de négocier sur des questions urgentes comme les salaires, la défense de l’emploi,
un nouveau partage des richesses… Il montre son refus
de s’attaquer aux mécanismes qui sont au cœur de la crise.
Il y voit même une aubaine pour précariser encore davanta
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