L’AUBE NOUVELLE L nº 50 L hiver 2004/2005 19
disait-il, c’est d’abord un métier manuel
et il faut le faire en bon ouvrier.
» Un
état d’esprit qui le rapproche du petit
monde rural d’Essoyes qu’il respecte tant.
L’AMI DES VIGNERONS
Cet ouvrier de la...
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L’AUBE NOUVELLE L nº 50 L hiver 2004/2005 19
disait-il, c’est d’abord un métier manuel
et il faut le faire en bon ouvrier.
» Un
état d’esprit qui le rapproche du petit
monde rural d’Essoyes qu’il respecte tant.
L’AMI DES VIGNERONS
Cet ouvrier de la peinture se sent proche des gens.
Des femmes et des enfants
d’abord, qu’il ne se lasse pas de représenter, mais aussi des vignerons, des
paysans, qui lui inspirent entre autres
le Repas des vendangeuses (vers 1888).
Renoir observe la vie autour de lui et cherche à en saisir l’essentiel : le sourire d’un
enfant, la beauté d’un corps de femme,
l’immensité d’un paysage ou la force
d’un labeur sans cesse recommencé…
« Je me plaisais chez les vignerons parce
qu’ils sont généreux.
» C’est ce naturel,
cette vie simple qu’il vient retrouver
chaque été, loin de l’agitation parisienne.
Pour Renoir, Essoyes se fait cachette,
havre de paix, jardin secret… C’est pour
cela sans doute que les biographes évoquent davantage sa maison des Collettes
à Ca
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