L’AUBE NOUVELLE L nº 47 L hiver 2003 / 2004 19L’AUBE NOUVELLE L nº 47 L hiver 2003 / 200418
histoirel
AuXIX
e
siècle,dansl’Aube,commeailleursenFrance,sedéplacern’estpasunemince
affaire.
Omniprésent,lechevaltirediligences,omnibuset«flûtes»surlecanal…jusqu’à...
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L’AUBE NOUVELLE L nº 47 L hiver 2003 / 2004 19L’AUBE NOUVELLE L nº 47 L hiver 2003 / 200418
histoirel
AuXIX
e
siècle,dansl’Aube,commeailleursenFrance,sedéplacern’estpasunemince
affaire.
Omniprésent,lechevaltirediligences,omnibuset«flûtes»surlecanal…jusqu’à
larévolutionduchemindeferen1853,puisdutramwayélectrique,en1899àTroyes.
sSE DÉPLACER AU XIXE
SIÈCLE bénit la locomotive ! C’est une révolution.
Cinq heures suffisent à rallier Paris.
Le rail
va partout, y compris dans le département.
Chaque jour, 3 à 4 trains circulent
dans les deux sens et sur toutes les lignes.
Au total, le rail draine 641000 voyageurs
par an, dont 20 000 pour les seules foires.
Le dimanche, les « tacots » du réseau
secondaire sont pris d’assaut, en direction
des bords de Seine.
À Saint-Lyé ou Clérey,
dans les guinguettes, les citadins
s’adonnent aux plaisirs champêtres.
Le
train transforme le paysage avec la construction des haltes de gardes-barrières et
des gares.
Avec la révolution industrielle et le che
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