N’est pas estampillé AOC qui veut.
Il faut
faire valoir une réalité historique, un savoirfaire unique et l’ancrage dans un terroir qui
préserve son environnement.
Il faut, aussi
et surtout, que le lait utilisé – ici du lait cru
de vache, et rien d’autre...
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N’est pas estampillé AOC qui veut.
Il faut
faire valoir une réalité historique, un savoirfaire unique et l’ancrage dans un terroir qui
préserve son environnement.
Il faut, aussi
et surtout, que le lait utilisé – ici du lait cru
de vache, et rien d’autre –, soit de toute
première qualité! « Outre l’aire géographique, les premières règles portaient
essentiellement sur les conditions de fabrication.
Avec l’évolution de l’AOC, des exigences nouvelles apparaissent.
Cette fois,
elles concernent davantage les producteurs de lait », indique Magali Gonnon, animatrice du Syndicat de défense du chaource.
BTS agricole et DESS Produits du terroir en
poche, la jeune femme connaît son sujet.
Elle précise que la principale évolution portera sur l’alimentation du bétail: « 75% des
aliments consommés devront provenir de
l’exploitation et 85% de la zone d’appellation.
Ce qui est très différenciateur pour
le chaource, parmi les AOC ».
Le principe
de base, c’est que les vaches mangent avant
tout de
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