Les conséquences de
l’échec scolaire constituent
un handicap majeur pour
notre pays.
Sa cohésion sociale
comme sa compétitivité
économique sont ménacées.
Echec scolaire et
inégalités à l’école
Chaque année, 300 000 élèves sortent du CM2 (10 ans) avec
des...
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Les conséquences de
l’échec scolaire constituent
un handicap majeur pour
notre pays.
Sa cohésion sociale
comme sa compétitivité
économique sont ménacées.
Echec scolaire et
inégalités à l’école
Chaque année, 300 000 élèves sortent du CM2 (10 ans) avec
des lacunes en lecture, écriture et calcul, soit 40 % d’une classe
d’âge.
Chaque année, la France s’éloigne davantage des objectifs
fixés par la stratégie de Lisbonne (2000) pour bâtir une économie
et une société de la connaissance.
Contrairement donc aux idées reçues, notre école primaire va
mal.
Elle échoue également dans sa mission fondamentale de
correction des inégalités.
Pire, elle les renforce.
La proportion
d’élèves en retard à l’entrée en sixième se situe bien au-delà
de la moyenne pour les enfants d’employés, d’ouvriers et
d’inactifs.
Injection de ressources considérables, interventions législatives à
répétition, multiplication des réformes… rien ne semble pouvoir
inverser, pour l’instant, ces tendances lourdes.
L’école
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