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PANAMA.
Souvenirs, souvenirs !
Un précédent voyage m’avait permis de traverser le canal de Suez comme
pilotin à bord d’un vieux pétrolier T2 en route vers le Golfe dit Persique,
puisque nous allions charger en Iran.
Il eut été dénommé Golfe...
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PANAMA.
Souvenirs, souvenirs !
Un précédent voyage m’avait permis de traverser le canal de Suez comme
pilotin à bord d’un vieux pétrolier T2 en route vers le Golfe dit Persique,
puisque nous allions charger en Iran.
Il eut été dénommé Golfe Arabique en cas
d’enlèvement de cargaison de crude oil dans un port d’Arabie…Telles sont les
appellations contrôlées pour ne pas vexer les autorités portuaires et pétrolières
locales !
La beauté du paysage, tout au long des 165 kilomètres de Port Saïd à
Suez, ne m’avait pas frappé et encore moins enthousiasmé.
Du sable, toujours
du sable, encore du sable, chaud bien sûr mais du sable à perte de vue.
L’antichambre du désert en quelque sorte.
Une certaine lassitude m’avait même
envahi au cours de la douzaine d’heures de ce premier transit passé en passerelle
à répercuter au chadburn les ordres du pilote du canal vers l’officier mécanicien
de quart dans le compartiment machine.
Il faisait très chaud aussi à l’approche de Cr
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